Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

presentations

Joël Godard se présente et présente son ouvrage "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

Publié le par christine brunet /aloys

Joël Godard se présente et présente son ouvrage "Ailleurs est un pays aux rivières lentes"

Joël Godart

« Ailleurs est un pays aux rivières lentes »

Le mot de l’auteur :

Je vis dans le Nord de la France, enseignant, père de deux enfants. La poésie m’a

happé lorsque j’avais 15 ou 16 ans, puis m’a suivi avec plus ou moins d’assiduité tout

au long de mes années. Les grands aînés : Villon, Baudelaire, Verlaine & Rimbaud puis

plus tard Apollinaire, Segalen, Desnos, Schehadé, Thomas etc… Je me suis longtemps

demandé si l’on pouvait encore écrire après le Rimbaud des Illuminations : « la poésie

est une clameur » chantait Léo Ferré et effectivement chaque texte de ce recueil porte très

haut et très loin – un sommet dans notre littérature… De façon beaucoup plus modeste,

j’ essaie d’écouter la voix qui est en moi, voix qui se manifeste à certains instants de ma vie

– sans que je ne puisse comprendre complétement ce qui la fait naître et la fait se

développer. Une étincelle ou une fulgurance pour débuter, puis le choix des mots, leur

assemblage, la phrase qui se développe avec plus ou moins de bonheur : le poème vient

au grand jour … Qui a parlé d’ alchimie ?

La 4 ème de couverture :

« Tu as raison de dire que pour toi la poésie ne sert à rien. Mais également tu as tort. Ce que je lis aujourd’hui, je le laisse s’infiltrer au plus intime de ce que je suis ( je n’ose pas dire de mon âme…) , je lui donne le temps de prendre place : ainsi le champ au printemps se couvre de fleurs sauvages, ainsi dans ma cervelle d’autres fleurs - toutes aussi rebelles - se prennent à pousser inexorablement jusqu’à la floraison. »

Quelques extraits :

XLV

Ô mémoire et tu dis la douceur d’être là : voile

sur les choses, traversée des êtres. Quand tes

ombres feront cercle autour de toi, ta vie comme

une ruche bourdonnera de dix-mille abeilles.

XLVI

Dans l’obscurité de la chambre, déchiffrer les

contours de ton corps : secret alphabet de

notre amour.

LIX

Dans la nuit il y a

des voix qui me parlent

des mains qui effleurent ma peau

Il y a tant et tant de choses

que je ne comprends pas

Alors je fais semblant de dormir

de tomber dans mes songes

Mais à travers l’obscurité de la nuit

je vois les bras sombres des hommes

s’abattre et se couvrir de sang

JOEL GODARD

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Jeanne R. se présente et présente son roman "A l'ombre des désirs"

Publié le par christine brunet /aloys

Jeanne R. se présente et présente son roman "A l'ombre des désirs"

"À L’OMBRE DES DÉSIRS" de Jeanne R.

Récit romanesque

Aux Editions Chloé Des Lys (© 2013)

Sous forme de récit romanesque Jeanne R. met en scène un portrait de femme, femme vue du côté cœur dans une histoire, deux histoires, trois histoires racontées pour n’en faire qu’une, celle d’une dame en noir, une certaine Louise qui d’une lumière vive tire son ombre.

Grâce à l’alchimie de sa plume, Jeanne R. fait de son héroïne une sorte de reine.

Voici quelques extraits de cette atmosphère intimiste construite autour de deux couleurs, le rouge du désir et le noir du mystère :

- « Le seul chemin qui ne soit pas une impasse est le chemin qui mène au cœur. »

- « Louise, la Lyonnaise toujours de noir vêtue, était à elle seule la figure de l'artiste et n'avait d'autre arithmétique que le calcul de ses petits bonheurs. Il y avait en elle beaucoup plus de passion que de raison. »

- « Se posant mille et une questions sur tout ce qui fait "une vie", cette dernière se demandait souvent : "Jusqu'où puis-je aller sans me perdre quand je suis amoureuse ?" À ce moment, sa tête se baissait et ses yeux se fermaient parce que le secret qui habitait son cœur n'était là que pour elle. »

- « Louise naquit par une nuit de tempête. Était-ce la raison qui faisait que sa sympathie se portait sur les ciels tourmentés et les mers déchaînées ? »

- « Pour un amoureux alangui, Louise était belle le matin, elle était Diane dans les allées du parc. »

- « Cette femme singulière restait pure en ce qu'elle se voyait incapable de tricher avec ses propres sentiments. Elle était plurielle dans ses amours, assurément, mais elle était foncièrement fidèle. »

Portrait

Je m’appelle Jeanne R. ; j’adore le romantisme anglais et ses figures de proue, d’où mon pseudonyme.

Je réside dans un pays où guignol est roi, Lyon.

Après avoir étudié les Lettres classiques je me suis consacrée au théâtre ; j’ai créé une petite troupe que je dirige et mets en scène.

Dans l'absolu je préfère l’ombre à la lumière.

Parce que la réalité nous éloigne de la création, je ne prends pas la vie comme elle vient, il me faut la mettre en scène, toujours.

J’habite un univers fait à ma mesure et baroque à souhait, lequel forme un Tout : le rouge et le noir sont les personnages de ma maison comme l’amour et l’esprit sont les personnages de mes romans.

En un jeu qui s’improvise, ma vie est un théâtre.

Je crois en la Littérature quand je lis Proust ; je crois en l'esprit quand je lis Oscar Wilde ; je crois au génie quand j'entends Mozart ou Wagner.

Pourquoi j’écris ?

J’écris pour vivre deux fois ma vie ; j’adore me raconter des histoires.

N’étant pas une femme d’intérieur mais une femme de l’intérieur, je ne collectionne que les petits bonheurs.

Je suis en permanence dans une expérience esthétique, celle de mes goûts.

J’aime l’Humain, il m’inspire ô combien !

Proustienne jusque dans mon âme pour l’amour de Marcel et son amour du beau, s’il me fallait répondre au questionnaire de Proust :

- "Le principal trait de mon caractère" : C’est justement d’avoir du caractère.

- "Ma devise" : Ne jamais se prendre au sérieux.

Pour me résumer plus avant, je pourrais prendre à mon compte la citation d’Oscar Wilde, mon amant de chevet : « Qu’on me laisse le superflu et je laisse le nécessaire à qui en voudra. »

Mes passions : Littérature / Théâtre / Peinture / Sculpture / Musique classique / Philosophie / Histoire et tout le reste.... enfin presque.

Plus d'informations ? http://jeannerromanciere.hautetfort.com/

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Salvatore Gucciardo se présente

Publié le par christine brunet /aloys

Salvatore Gucciardo se présente

Salvatore Gucciardo peintre et poète

C’est en se penchant sur l’œuvre d’Arthur Rimbaud et d’Amedeo Modigliani que Salvatore Gucciardo découvre ses dons de poète et de plasticien. À 17 ans, il a la révélation de sa passion poético-picturale. Son amour pour la poésie et la peinture l’incitera au fil des ans à créer une vision personnelle de l’homme et de l’univers qui l’aidera à se distinguer dans le panorama artistique et poétique. Plusieurs personnalités littéraires et artistiques comme Aubin Pasque, Thomas Owen, Jacques Collard, Roland Villeneuve s’intéresseront à lui et l’encourageront à s’affirmer en tant qu’artiste. Anita Nardon, sociétaire de l’Association Internationale des Critiques d’Art, lui consacre une monographie en 2002 Salvatore Gucciardo aux Editions Art In Belgium dans la collection « Traces de l’Art ». Ses poèmes et ses œuvres picturales sont publiés dans plusieurs revues littéraires, dictionnaires, anthologies, belges, françaises, italiennes sur Internet et Facebook.

En 2009, il figure dans l’anthologie Art 20e et 21e siècle aux Editions d’Art R.E.G.A.R.D.S. France aux côtés de Picasso, Braque, Jean Cocteau, Paul Delvaux, Bacon, Zao Woo-ki, Louise Bourgeois…

En 2011, il publie et illustre son recueil poétique Lyrisme cosmique préfacé par Michel Bénard, Lauréat de l’Académie Française aux Editions Astro. Il figure dans 20 poètes, Anthologie de la Poésie Contemporaine, Editions du Chasseur abstrait, France 2012. Les revues littéraires et artistiques Reflets Wallonie-Bruxelles, Belgique, Textes et Prétextes, Pages Insulaires, France lui consacrent un dossier Salvatore Gucciardo.

Il figure dans l’Anthologie ALBO D’ORO, Hommage aux Maîtres Contemporains Européen aux Editions Accademia Internationale Gentilizia il Marzocco Italie.

En 2014, il figure dans l’Anthologie de la Poésie Humaniste, Editions Les Amis de Thalie, France. Anthologie de Poésie 2014, Editions Société des Poètes Français, Paris. Anthologie le Temps d’écrire, Editions Les Amis de Thalie, France. Il figure sur le site VISUAL-ARTS-EXPLORER.COM. Il est inséré dans l’annuaire des Artistes Internationaux 2014 (Artisti Internazionali Quarta Editione – 2014) Editions Associazione Internazionali Galleria « Il Collezionista » Italie. Les peintres Caravagio, Paul Klee, Pablo Picasso et d’autres, figurent dans ce luxueux livre.

Le Centre Commercial Ville 2 de Charleroi, organise une exposition prestigieuse de plus de 100 tableaux. La bibliothèque Marguerite Yourcenar Château de Cartier à Marchienne fait de même en collaborant ensemble.

L’Angleterre lui décerne le Prix International England Award 2014.

Le Magazine International d’Information et d’Education Culturelle (France) l’invite à participer comme peintre au dossier : La mort du Langage. Mots de guerre dans « Levure littéraire N°10 » dans la rubrique : Lettres et arts : www.levurelitteraire.com

La Sabam lui consacre une page dans son Sabam Magazine n° 79.

En 2015, Les Editions Chloé des Lys, Belgique, publient son recueil poétique Méandres illustré par l’auteur préfacé par Joseph Bodson, Président de l’Association Royale des Ecrivains de Wallonie et traduit en italien par la poétesse et essayiste Maria Teresa Epifani Furno.

L’Académie Internationale Arte 74 en collaboration avec l’UNICIF et L’ONU lui décernent le prix « Artiste pour la Paix ». Bel RTL lui consacre une interview dans l’émission : Bel RTL chez vous – Monceau-sur-Sambre : peintre pour la paix : www.rtl.be

Salvatore Gucciardo, peintre, poète, dessinateur et illustrateur autodidacte est né à Siculiana (Agrigento) Italie en 1947. Il vit en Belgique depuis 1955. Il a plus de 45 ans d’activités artistiques. Ses œuvres ont été acquises par le Musée Royal des Beaux-Arts de Charleroi, le Musée des Arts Plastiques et graphiques de Mouscron, par la ville de Bruxelles, la ville de Châtelet, La Province de Hainaut, la ville de Montermurlo (Italie), le Centre Culturel la Posterie à Courcelles, La Région Wallonne.

Ses prix récents sont :

Lauréat de l’Artiste pour la Paix 2015, Italie, UNICEF, ONU.

Prix International England Award 2014, Angleterre.

Prix Regards d’Auteur 2013, Italie.

Prix Ambassadeur de l’Art 2012, Italie.

Prix de l’Artiste International 2011, Italie.

Bienfaiteur des Arts et de la Culture 2009, Italie.

Prix Botticelli 2008, France

Prix Européen des Arts Léopold Sédar Senghor 2006, France.

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Barbe Perrin présente son nouveau roman "Le ciel rouge du couchant"

Publié le par christine brunet /aloys

Barbe Perrin présente son nouveau roman "Le ciel rouge du couchant"

Résumé

Le fil conducteur du ciel rouge du couchant, c’est le ciel. Rouge quand le soleil se couche les soirs d’été, signe qu’il fera beau le lendemain. Mais rouge aussi lorsque c’est le feu de la guerre qui l’embrase.

L’histoire commence à Bagdad, le 20 mars 2003, peu après l’expiration de l’ultimatum de George Bush à Saddam Hussein. Une journaliste, persuadée du bien fondé de cette guerre, y découvre la peur. Une peur à laquelle elle ne s’attendait pas, qu’elle tente vainement de juguler à coups de calmants et de rhum et qui va l’amener à s’interroger sur une autre guerre : celle qu’ont connue ses grands-parents en 1944 dans un village des Vosges.

L’histoire continue alors à La Bresse, en novembre 1944 et relate sa destruction par les Allemands.

En créant un lien de chair et de sang entre ces deux guerres, Barbe Perrin nous rappelle que même si nous vivons aujourd’hui dans une Europe en paix, la guerre reste inscrite dans notre mémoire collective. C’est cette mémoire qui nous fait ressentir ce qu’endurent les populations bombardées ailleurs dans le monde. C’est cette mémoire qui nous rappelle qu’un ciel rouge, le soir, n’est pas toujours celui du soleil couchant. C’est à dessein que les faits de guerre relatés sont essentiellement ceux qui se sont passés en 1944. Car se souvenir de la souffrance de nos parents, c’est un pas vers la compréhension de celle de nos contemporains.

L’écriture est claire et nette, l’histoire originale et les personnages attachants. Cerise sur le gâteau : seul le lecteur comprendra les liens qui unissent les personnages des deux guerres.

Court extrait

La pluie avait cessé. Dans la clairière, la sentinelle avait allumé une cigarette et fumait, le dos tourné vers les cadavres. C’était un homme d’un certain âge déjà, comme en témoignait sa moustache grise. À quoi pensait-il, seul devant les cadavres d’hommes certainement tous plus jeunes que lui ? Pensait-il à sa femme ? Ses enfants ? Ou bien au schnaps qu’il allait boire quand son tour de garde serait fini ?

Quand il vit la silhouette se détacher des arbres, il ne broncha pas. Il la laissa venir vers lui et s’arrêter à quelques pas. Dans sa bouche, où il ne lui manquait encore aucune dent, le tabac lui procurait une sensation de caramel. Il avait toujours aimé le tabac un peu sucré. Lentement, il expira la fumée par les narines. Cela l’aidait-il à ne pas sentir l’odeur des chairs rompues qui gisaient derrière lui ?

La femme qui s’approchait de lui n’avait sans doute pas vingt ans. Plus jeune, il aurait aimé la cambrure élancée qu’il devinait sous la pèlerine. Les mâchoires un peu carrées et l’iris sombre lui auraient donné l’envie de connaître sa peau. L’abandon de ses soupirs. Avait-elle assisté à l’exécution ? Le soldat haussa imperceptiblement les épaules. Qui, dans cette guerre, n’avait pas vu, à un moment ou à un autre, quelque chose d’horrible ? Lui-même, sur le front russe, avait connu plus que sa part. Mais la jeune femme s’était mise à parler, avec véhémence. Que disait-elle ? Même s’il ne comprenait pas les mots, ce qu’elle voulait lui paraissait évident : quelqu’un. Sans doute son frère, ou son fiancé. Peut-être même son père. Mais les consignes de Von Göhm étaient claires : la population n’avait pas le droit de récupérer les corps. Doucement, il tenta d’expliquer :

- Nein. Es tut mir leid. Sie dürfen nicht zu den Körpern.

Mais la femme continuait à parler et commençait à élever la voix.

- Allez-y. Prenez-moi. Tuez-moi, répétait-elle.

Le vieux soldat secoua la tête. Il ne savait pas comment se débarrasser d’elle. À tout hasard, il lui tendit son paquet de tabac.

- Rauchen. Süss. Gut.

Il tenta, pour la persuader, d’accrocher son regard. Ce regard si sombre qui l’avait frappé dès qu’il l’avait vue. Lui-même avait le regard gris de quelqu’un qui a vu trop de morts. Mais ce fut autre chose, dans ses yeux, qui capta l’attention de Jeanne. Quelque chose qu’elle n’aurait jamais pensé voir dans les yeux d’un Allemand : il la considérait avec compassion.

Sans bien savoir pourquoi, elle tendit la main. Ce faisant, elle la vit. L’homme la vit aussi, sa main. À la base du pouce se dessinaient deux rangs de perles rouges. Tout à l’heure, sans s’en rendre compte, elle s’était mordue jusqu’au sang.

Le regard de l’homme se voila. Était-ce la honte ? La honte d’avoir abattu vingt sept hommes devant cette femme dont les courbes lui rappelaient le plaisir d’être vivant ? La honte d’être la sentinelle qui interdisait de rendre à ces vingt sept vies l’hommage d’une sépulture ? Il savait qu’on allait les laisser là, figés dans leur chute, pendant au moins vingt quatre heures et que, si jamais on les enterrait, ce serait dans une fosse commune. Un fossé où leurs noms n’apparaîtraient jamais.

L’homme prit une pincée de tabac et une feuille de papier. Il roula une cigarette, qu’il tendit à Jeanne. Comme elle la portait à ses lèvres, il craqua une allumette et lui offrit du feu.

- Es tut mir leid.

Jeanne tira une bouffée, puis deux. Puis, sans plus regarder l’homme, elle écrasa la cigarette et retourna vers les buissons.

Barbe Perrin

http://barbeperrin.over-blog.com/

(site en déconstruction permanente)

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Laurent Dumortier présente "La fille à la Mercedes"

Publié le par christine brunet /aloys

Laurent Dumortier présente "La fille à la Mercedes"

BIOGRAPHIE

L’auteur, membre de l’Association Royale des Ecrivains Wallons, a déjà publié plusieurs romans, recueils de nouvelles, ainsi que recueils de poésie. Il collabore en outre à diverses revues et forums littéraires. Plusieurs revues littéraires internationales ont en outre publié plusieurs de ses nouvelles...

Petite présentation du recueil :

C'est de la poésie, mais pas seulement : c'est également une espèce de road-movie se déroulant à Tournai. La trame : une jeune fille désirant fuir son pays, vole une Mercedes et finit par échouer à Tournai, une ancienne cité médiévale et l'une des plus anciennes de Belgique. C'est là que son histoire va s'achever sur une fin tragique.

Extrait

Près du fort rouge,

Elle croit encore

A la force du destin

Mais ça n'est qu'un mirage, une illusion

Près du fort rouge,

Elle espère

Rester pour mieux repartir

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Bertrand Maindiaux se présente et présente son roman "Les chemins oubliés"

Publié le par christine brunet /aloys

Bertrand Maindiaux se présente et présente son roman "Les chemins oubliés"

Bertrand Maindiaux est un auteur belge né en France en 1966.

Après une scolarité générale au collège Saint-Vincent de Soignies, il s’oriente vers une carrière militaire.

En 2002, sollicitant un congé d’une année, il occupe le poste de directeur du département accueil des demandeurs d’asile à la Croix-Rouge de Belgique.

Depuis 2008, le commandant Bertrand Maindiaux est en poste à l’état-major du Corps européen à Strasbourg.

Son épouse et lui sont les heureux parents d’une famille recomposée et métissée de cinq enfants.

Ses nombreux déplacements personnels et professionnels lui permettent de voyager, parfois pour de longues périodes, sur des théâtres perturbés par des conflits ou frappés par des catastrophes naturelles. La Bosnie-Herzégovine, le Mozambique, la République Démocratique du Congo, Madagascar et l’Afghanistan, entre autres.

Conscient de la chance qu'il a de parcourir le monde et de s’enrichir davantage à chaque voyage, il vous fait partager ces expériences à travers des récits dans lesquels s'entrecroisent réalité et fiction.

Ses récits sont aussi sa manière de défendre des valeurs qui lui sont chères : la diversité, le multiculturalisme, la différence, la tolérance.

Son premier roman « Les chemins oubliés » retrace l’installation et le travail d’une mission humanitaire en Bosnie-Herzégovine début 1996.

D’autres romans sont d’ores et déjà en cours d’écriture

Depuis 2013, Bertrand Maindiaux est membre de la société des écrivains d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort (SEALB).

RESUME

Le premier roman de Bertrand Maindiaux retrace l’installation et le travail d’une mission humanitaire en Bosnie début 1996. L’auteur prend inspiration en se fondant sur un vécu dont il entrecroise les fils pour tresser sa version romancée.

« En janvier 1996, dans l’immédiat après-guerre des Balkans, François Weber, nouvellement promu au sein de son ONG, est envoyé en mission humanitaire en Bosnie Herzégovine. Au sein d’une équipe internationale et multidisciplinaire, il va y découvrir tout ce que la guerre peut charrier comme douleur, malheur et misère mais aussi ce qu’elle peut générer comme réactions de survie. »

Un petit extrait ?

On ne pouvait entrer dans Sarajevo sans garder, à jamais gravée dans le souvenir, la vue des premiers quartiers, non loin de l’aéroport. Un rouleau compresseur avait littéralement écrasé cette ville ! Partout des traces d’éclats de balles, et d’obus, des routes endommagées, des blindés détruits et abandonnés sur le lieu de leur destruction, des véhicules criblés de balles, des trams à l’arrêt que des explosions avaient figés sur les rails, des pans de maisons éventrées, rendues inhabitables mais pourtant occupées, des immeubles à moitié effondrés, ravagés par le feu, avec des plastiques bleus ‘ONU’ tendus vaille que vaille pour remplacer les vitres, et qui, par endroits, tamisaient de vacillants faisceaux d’une chétive lumière provenant de bougies, la plupart des quartiers étant encore à cette époque dépourvus d’électricité, d’eau, de gaz … bref, la désolation à l’état brut… et toujours cette lancinante question : comment est-il possible d’en arriver là ?

Quelques minutes plus tard, non loin de l’ancienne bibliothèque nationale, le convoi fit halte dans la cour intérieure d’une ancienne bâtisse carrée dont le mur de façade semblait crépi de centaines, de milliers, de millions de balles et autres éclats. La lourde porte en bois, réparée et protégée par des tôles d’acier sur lesquelles se trouvait cloué un drapeau du HCR, se referma sur le dernier véhicule, celui de SI-Belgique.

François regarda sa montre : 19 heures 45. Il poussa un grand « ouf » de soulagement ! Ils étaient arrivés. Entiers, heureux, mais surtout, épuisés !

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Christophe Steynen présente son livre "Vulgarisons !"

Publié le par christine brunet /aloys

Christophe Steynen présente son livre "Vulgarisons !"

Biographie

Christophe Steynen est né durant le froid et humide mois d‘août 1977. Sa curiosité illimitée le pousse à s’investir dans des domaines très divers . Écrire était il y a peu toutefois pour lui un territoire encore inexploré mais la naissance de sa fille Charlotte l’a inspiré a écrire un premier recueil de poèmes pour enfants. Avec “Vulgarions!”, il signe son premier roman qui emmênera le lecteur sur les chemins d’une réflexion sur la vie, l’amour et la foi.

Résumé

Tout réussi à Philippe Decaille, du moins, c’est ce qu’il pense. Sa vie va pourtant être le témoin d’un bouleversement total qui va faire table rase des fondations sur lesquelles il avait jusqu’alors basé son existence. Dans les méandres d’une histoire d’amour au déroulement tragique, il tente de tirer quelques leçons des erreurs qu’il a commises et essaie de réorganiser sa vie, au lieu de se lamenter sur son triste sort. Son désir le plus cher est de voir se réaliser un jour le merveilleux secret que son épouse avait précieusement dissimulé et qui est dévoilé à la suite d’un terrible coup du sort. Le destin l’oblige à réfléchir au-delà des seuls raisonnements cartésiens qu’il maitrise et il découvre ainsi un monde où sentiments et émotions s’entremêlent au doute et à l’espoir. Guidé par une foi dont il ne connaissait jusque-là pas l’existence, il tente de trouver des réponses à des questions essentielles, mais auxquelles il n’avait jamais pris le temps de s’attarder.

Extrait

Incrédule, je transgresse les limites du savoir. Je suis confiant, l'expérience me dictera bien que faire. Lucide mais surtout naïf, j'agis sans écouter. Idée salvatrice, montre-moi que j’ai raison. Qui oserait venir me contrarier, moi le roi de la perspicacité, savant cartésien, analyste dubitatif, sceptique athée ? Cependant voilà, le monde a beau être rationnel, nous ne le comprenons pas encore. Et l’ignorance nous plonge dans le doute, et le doute, l’esprit humain n’apprécie guère. Le doute c’est la peur, l’inconnu, la frontière parfois toute proche mais que l’on ne veut pas transgresser. Alors l’homme invente, c’est même un de ses passe-temps favoris. Ce qu’il ne comprend pas le tourmente et l’obsède. Pour refouler ses angoisses, il donne un visage à l’inconnu, il fournit un passeport à cet étranger venu d’on ne sait où. Il a besoin de cela pour se sentir bien. Il se sent bien car il imagine cet individu bienveillant et rempli de bonnes volontés. Il suffit de ne pas trop l’agacer et de penser parfois un peu à lui, peut-être pour que lui aussi ne se sente pas seul. L’homme s’est donné un Dieu, une réponse, une conscience. La foi est la clé pour qu’il nous ouvre sa porte. Mais parfois cela ne suffit pas. Parfois il faut être deux pour forcer la serrure. Ce que l’on a l’habitude de faire seul devient soudainement une tâche impossible. Et on appelle à l’aide, on montre ses faiblesses, on se dévoile, on s’accepte. On apprend à se connaître. Accepter ses défaillances, c’est grandir.

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Jean-François Foulon présente son univers... Réflexions

Publié le par christine brunet /aloys

Jean-François Foulon présente son univers... Réflexions

Puisque mon roman « Obscurité » vient d’être référencé et qu’il a maintenant une existence légale, il conviendrait peut-être de me présenter. Mais que dire sur soi qui pourrait intéresser le public ? Il n’y a dans mon existence rien de bien extraordinaire, aucun fait marquant qui aurait été repris dans la presse. On fait des études, on trouve un boulot, on se marie, on a des enfants. Nos vies sont minuscules et d’une banalité affligeante. Sauf qu’au fond de soi, on sent intuitivement qu’il existe une dichotomie entre ce que l’on est et ce que l’on fait quotidiennement, entre le moi profond et le monde dans lequel il nous faut bien survivre.

Certains, sans doute plus intelligents, ne veulent pas changer le monde, aussi cruel et inhumain soit-il. Non, ils s’adaptent aux circonstances et comme des caméléons ils évoluent en fonction des buts qu’ils veulent atteindre. Ces gens-là ne vont pas se battre pour la justice sociale ou une planète plus propre. Non, dans chaque situation nouvelle, ils essaient de retirer le maximum de profit personnel. Nous les retrouvons quelques années plus tard à la tête d’un Etat, président d’une multinationale, général en chef d’une armée, chef d’entreprise, directeur d’une agence bancaire, etc.

D’autres (et je fais partie de ceux-là) doivent garder en eux une partie d’enfance, car ils conservent une dose de naïveté qui fait qu’ils s’étonnent encore de tout. Le chant d’un oiseau sur une branche, une rivière qui bondit sur des rochers, un recueil de poésie qu’on lit le soir chez soi, au creux de l’hiver, tout cela les émeut. Mais s’ils sont sensibles à cette beauté, ils sont aussi plus fragiles et n’arrivent pas à accepter ces guerres que l’on fait partout au nom du dieu argent, ni cette logique économique des financiers qui, au nom de la concurrence et de la rentabilité, entraîne une partie non négligeable de la population dans la pauvreté. Pourtant ils ne peuvent rien faire pour changer le monde. Alors ils se réfugient dans l’écriture, pour inventer d’autres univers et pour dénoncer celui dans lequel ils doivent bien survivre malgré tout. En écrivant, ils deviennent des espèces de demi-dieux, capables de créer des histoires et des personnages à leur guise.

L’écriture, dès lors, se définit pour eux comme une nécessité existentielle, qui leur permet de dire qui ils sont. Devant leur écran ou un stylo à la main, ils cessent de jouer les rôles habituels que la société leur a attribués pour devenir pleinement eux-mêmes.

Maintenant, pour prendre mon cas personnel (puisque je suis quand même supposé me présenter ici), je dirai que j’ai écrit très jeune, mais que j’ai connu une longue période d’arrêt, de 25 à 35 ans, environ. Dans un premier temps, adolescent, j’écrivais plutôt pour clarifier ma pensée. C’est l’époque de la vie où on se construit et où on passe au crible de la critique tout ce qu’on nous a enseigné. En écrivant, mes idées devenaient plus claires et je trouvais des arguments que je n’aurais pas trouvés sans cela. Assez vite, je suis passé de ces écrits théoriques à de petites histoires qui illustraient finalement les réflexions dont je viens de parler. Il y avait aussi de la poésie, forcément. Il s’agissait de poèmes noirs, assez désespérés. « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie » écrivait Paul Nizan dans Aden Arabie. En effet, c’est quand on est jeune adulte, je trouve, qu’on se pose les vraies questions existentielles. Après, on est dans la vie active, confronté aux difficultés qu’on essaie de vaincre ou de surmonter. Du coup, on réfléchit moins sur le sens de notre destinée.

Comment, après avoir tant écrit adolescent, expliquer la période de latence entre 25 et 35 ans ? Justement parce que j’entrais dans cette vie active et il me semblait qu’en écrivant, je restais en-deçà de cette vie, comme si je me complaisais dans une sorte d’enfance attardée. Je me « forçais » en quelque sorte à m’adapter aux nouveaux rôles que la société m’assignait. Plus tard, après la naissance de mes enfants, je suis revenu à l’écriture comme si je revenais à moi-même. C’était comme si j’avais accompli ce qu’il convenait d’accomplir (profession, mariage, maison, enfants, etc.) et que je pouvais enfin revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à moi-même. Rien d’égocentrique dans mon propos et mon écriture n’est pas nombriliste du tout. Ce que je veux dire, c’est que je pouvais de nouveau imaginer d’autres mondes que celui dans lequel je vivais ou au contraire dénoncer ce dernier. Autrement dit, je pouvais de nouveau exprimer qui j’étais vraiment.

Car qui est-on finalement ? Sartre disait que l’existence précédait l’essence, ce qui revient à dire qu’on n’est que par les actes qu’on a posés. C’est vrai et ce n’est pas vrai. Les autres autour de moi, en effet, ne peuvent tenter de me définir que par ce qu’ils voient de moi (suis-je un bon époux, un fonctionnaire zélé, suis-je gentil et doux ou au contraire colérique et irascible, etc. ?). Mais ce que je suis vraiment, ils ne le savent pas. Mes collègues au bureau seraient bien étonnés s’ils apprenaient que j’écris et que je viens de publier un livre. A l’inverse, je pourrais avoir une âme de poète et n’avoir jamais écrit de poésie. Pourtant ce serait en moi mais personne n’en saurait rien. Il faut parfois des événements extraordinaires pour que ce qui était caché apparaisse subitement au grand jour. S’il n’y avait pas eu la guerre en 1940, on n’aurait jamais su qui était vraiment Jean Moulin et on n’aurait conservé de lui que le souvenir d’un préfet comme les autres.

Je donne tous ces exemples pour montrer que les gens qui nous entourent ne nous connaissent finalement pas très bien car ils ne nous jugent que sur les quelques actes qu’ils nous ont vus accomplir. Par contre, en écrivant, j’ai l’impression d’exprimer ce qu’il y a de plus fondamental en moi, sans tricher et sans tenir aucun rôle. L’écriture, c’est cela aussi. Etre vraiment soi-même et offrir aux autres notre vision du monde. Car bien entendu il faut des lecteurs et une écriture qui ne serait pas lue n’a pas beaucoup de sens (merci donc à Chloé des Lys). Quelque part on est nu quand on écrit car on offre au public ce qu’il y a de plus intime en nous. Heureusement tout cela est un peu caché derrière les histoires que l’on raconte. Car si notre sincérité éclate au grand jour, ce n’est pourtant pas de soi qu’on vient parler, mais de sujets qui peuvent intéresser les lecteurs. C’est là que commence la littérature. Si je parle de mon enfance, par exemple, cela n’a d’intérêt littéraire qu’à partir du moment où des lecteurs peuvent partir de mes mots pour se remémorer leur propre enfance. Mon village n’est pas le vôtre, mais à partir du moment où je le décris de manière à ce que vous puissiez projeter votre propre village derrière mes descriptions, j’aurai atteint mon but.

A ce propos, on pourrait réfléchir au rapport qui unit l’auteur, le texte et le lecteur. Existe-t-il une seule manière de comprendre ce qui est écrit ou bien existe-t-il autant d’interprétations que de lecteurs ? C’est un autre débat, nous en parlerons peut-être une autre fois, j’ai déjà abusé de votre patience.

Jean-François FOULON

Obscurité

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Présentation du recueil de Luc Harache "Le miraculé'

Publié le par christine brunet /aloys

Présentation du recueil de Luc Harache "Le miraculé'

Biographie

Né en 1964 à Saint-Lô, préfecture de la Manche, en France,

Luc Harache compose son premier poème solide à l’âge de

16 ans, intitulé « L’ange ».

Son premier recueil de poésie, sous le titre « Les anges »,

sera couronné du prix de l’espoir par la Société des Ecrivains

Normands en 1998, à Honfleur. La récompense en sera l’édition

à compte d’éditeur chez Charles Corlet.

En 2001, ce même ouvrage sera récompensé par le prix Pierre Corneille,

à titre exceptionnel, toujours par la SEN, à Argentan.

Puis, en 2011, les éditions Chloé des Lys donneront un nouveau souffle à

ce livre qui, cette fois-ci parachevé, sera publié à l’échelle francophone

grâce à Internet.

C’est dernièrement, en mars 2015, qu’est sorti de l’ombre son

second recueil de vers, « Le miraculé » qui, plus puissant et plus

riche de bonheur, prolonge l’odyssée poétique de Luc Harache.

***********************************************************************************

RESUME

Une trame sentimentale, un flot lyrique

d’images aussi remarquables que diverses,

une musique omniprésente, le tout couronné

d’une touche visionnaire, font de ce « miraculé »

un recueil de poèmes qui fleure bon le miraculeux !

Bruno Cendres, poète

******************************************************************************************

Court extrait

C’est sûr ! Un faune vient la nuit

Parler aux fleurs émerveillées

D’un pays aux fées parfumées

Où l’on ne connaît pas l’ennui !

Extrait du poème « Le jardin de Sidonie »

dans le florilège « Le miraculé ».

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Jacques Degeye présente son nouveau recueil "Poèmes inédits"

Publié le par christine brunet /aloys

Jacques Degeye présente son nouveau recueil "Poèmes inédits"

PRÉSENTATION DU LIVRE « Poèmes inédits »

et de l'auteur, Jacques DEGEYE.

ÉDITIONS CHLOÉ DES LYS, 2015.

________________________________________________________________________________ _________________________________________________

L'AUTEUR :

- Je suis un passionné.

Mes centres d'intérêt n'ont pas de limites ! De la littérature (naturellement) à la peinture, de la musique au cinéma, de la philosophie aux sciences, de l'économie à la politique, de l'histoire aux événements les plus infimes, de l'architecture à la religion, de la pratique du vélo à la randonnée pédestre.

- J'ai participé à des ouvrages collectifs (groupe Clio 70) et écrit plusieurs articles sur l'histoire de nos régions.

- Mon premier roman, Le monde de Jonathan ou le cercle infernal (Artésis Éditions, 2006), a pour héros un enfant qui porte le poids de ses origines en lieu et place de son père.

- Meurtre en Ardenne (Éditions Éole, 2008) est un roman noir d'un genre particulier. L'intrigue se noue à la fois autour du meurtre du romancier-dramaturge, Harold Bullock, et autour du suicide de son beau-frère, Joseph Zenatten. Avec pour toile de fond la rivalité entre leurs épouses, les deux sœurs Bachelais.

- Délivrance (Éditions Chloé des Lys, 2010) est un recueil de textes sur le thème de la mort volontaire. On y trouve des personnages connus : Romain Gary, Nicolas de Staël (le peintre), Romy Schneider, Marilyn Monroe, Diane Arbus (la photographe), Ernest Hemingway, Henry de Montherlant, Virginia Woolf, Gérard de Nerval, Vincent Van Gogh, Pierre Bérégovoy (Premier ministre), Stefan Zweig et Lotte Altmann (sa seconde épouse), Arthur Kœstler et Cynthia Jefferies, Walter Benjamin, Marina Tsvetaeva (la poétesse).

On y côtoie également des personnages imaginaires. Fiction et histoire, dialogues et récit, nouvelles et poésie sont entremêlés.

Deux poèmes insérés dans Délivrance ont été publiés ensuite par la revue trimestrielle Traversées, n° 66, Virton, septembre 2012, p. 74-80.

- Poèmes inédits (Éditions Chloé des Lys, 2015) vient de paraître. Il est composé de vingt-quatre poèmes.

LE LIVRE, « POÈMES INÉDITS » :

- La poésie permet d'entrer dans l'univers intime de l'écrivain.

- Ma poésie est célébration de la vie, du présent (« le bel aujourd'hui »).

- Elle est célébration de l'enfance, la période de la vie où chaque être possède une âme, comme dans les cultures animistes, en particulier chez les Indiens d'Amérique. Le thème de l'enfance se décline en plusieurs séquences : l'enfant et la nature sauvage, l'enfant et l'attachement, l'angoisse de la séparation, la mémoire de l'enfance, la souffrance des êtres vivants.

- Elle est célébration du passé : l'empreinte et la trace, les tombes de nos morts, les villages disparus, les cimetières francs, la sépulture du baron Edmond d'Hoffschmidt, l'ermite de Resteigne, les Hautes-Roches.

- La poésie est célébration de la beauté. Mais elle ne se résume pas à cela. Elle s'indigne de la violence et de la cruauté. Elle se souvient des enfants victimes, du malheur des hommes, des drames à l'échelle des individus et des sociétés, de la folie de destruction, de la Shoah.

- Il est un domaine que la poésie devrait fuir comme la peste, le monde des idées, car il ne serait pas source de poésie. Détrompez ceux qui le prétendent ! Lorsque les idées sont au service de prédateurs, pourquoi le poète ne les dénoncerait-il pas ? Pourquoi n'exalterait-il pas les femmes (Anna Politkovskaïa...) et les hommes (Mikhaïl Khodorkovski et Platon Lebedev...) qui résistent aux tyrans ?

- Les mots tuent aussi : rumeurs assassines, regards accusateurs, ironie, dérision.

- Les rêves et leurs fantômes, les désirs débridés, les réveils tristes.

- La peur de l'abîme en soi, la peur des autres, la fuite en avant dans le divertissement.

- Vieillesse dorée et vieillesse naufragée : le corps, la perte, la solitude ; les réminiscences salvatrices, la sérénité retrouvée.

- Les arts visuels : l'éblouissement par la beauté plastique, la chair sublimée, l'ouverture sur l'invisible. La poésie est d'abord une vision.

- Vocation et engagement : les combats de Jean Maquet (né à Bastogne en 1913), prêtre-ouvrier dans la région liégeoise, musicien, maçon, journaliste, pacifiste de la première heure. La fidélité à la Parole.

ORIGINES D'UNE VOCATION :

- La classe de Poésie au Collège de Bellevue, à Dinant (1964-1965) : un maître inattendu et exceptionnel, le Principal lui-même, le chanoine Xavier CORBIAU. Pour moi, tout commence là : la littérature, les lectures, l'écriture.

- À la recherche du souffle poétique, qui épouse (idéalement) le mouvement de la vie.

- Le goût de la contraction poétique : ramasser sa pensée, ses sentiments, ses descriptions.

- L'art de suggérer : le contraire de la « pesanteur ».

- La forme : le vers rimé ou libre. La poésie est musique. C'est un art du son.

SPÉCIFICITÉ DE LA POÉSIE :

L'art poétique est spécifique en ceci (principalement) :

  • Au contraire du genre romanesque, la poésie n'est pas de la fiction (histoire inventée - personnages).
  • Au contraire de la prose, la poésie n'est pas un récit : elle n'a pas pour but de raconter.
  • Au contraire de l'essai, la poésie ne décrit ni n'explique le réel.
  • Elle recrée le réel et le célèbre. Le poète recrée le réel à partir de lui-même.

La poésie part toujours de l'intérieur, même quand elle « décrit » le monde qui

nous entoure.

  • Elle le fait à partir des mots et du rythme musical propres à chaque poète. Sa langue pourtant ne doit pas être différente de la langue commune si elle veut partager sa création avec les lecteurs. Et les auditeurs, car la poésie est d'abord un art oral.
  • Enfin, puisqu'elle est intérieure, la poésie jette des ponts entre les êtres, entre les choses, entre les êtres et les choses, entre le présent et le passé, entre le rêve et la réalité, entre le visible et l'invisible. Baudelaire appelle ce va-et-vient les correspondances.

Jacques DEGEYE.

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 > >>