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Micheline Boland nous propose un petit texte pour le 1er mai !

Publié le par christine brunet /aloys

 

Du muguet en abondance



 

Jusque-là, le printemps avait été peu souriant. Le soleil s'était montré pudique, la pluie était tombée en abondance.  

 

Ce premier mai, le soleil darde enfin ses rayons. Lorsque Carole va au jardin cueillir quelques brins de muguet pour les offrir à ses amis et voisins, elle constate que peu de clochettes sont vraiment épanouies. Tant pis, elle cueille ce qu'elle peut et s'en va les offrir aux voisins immédiats. Plus tard, dans la journée, Carole descend plusieurs fois au jardin espérant y découvrir l'un ou l'autre brin oublié. Chaque fois, elle en découvre. Ainsi, sa mère, sa sœur, sa belle-sœur, ses amies, reçoivent le traditionnel brin de muguet. 

 

A deux maisons de là, Juliette va, elle aussi, cueillir quelques brins de muguet. Hélas, ils sont peu nombreux à avoir atteint leur maturité. Juliette, le cœur gros, se décide donc à ne fleurir que ses connaissances les plus chères. Elle a dû se résoudre à faire un tri sérieux parmi elles. De toute la journée, elle n'est plus allée au jardin. Elle a maudit le printemps tardif, la grisaille, la froidure d'avril. 

 

En fin d'après-midi, Carole qui avait cueilli du muguet en abondance, est allée en offrir à Juliette. Juliette n'a jamais cru que ce muguet provenait du jardin de Carole. Elle a vu dans le geste de Carole comme un défi ou même une arrogance. Cependant, elle n'a rien dit.

 

Dans le jardin de Carole, les fleurs ont toujours quelques longueurs d'avance par rapport à celles du jardin de Juliette. Ce sont les longueurs de l'espérance et de l'optimisme. 

 

Micheline Boland 

 

Publié dans Textes

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Laurent Dumortier et sa poésie dans le Jardin enchanté !

Publié le par christine brunet /aloys

Laurent Dumortier et sa poésie dans le Jardin enchanté !
Laurent Dumortier et sa poésie dans le Jardin enchanté !

Publié dans Poésie

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Ani Sedent a lu "Les tribulations de deux Liégeois à Paris et en Province" de Bruno Scannamea

Publié le par christine brunet /aloys

  D’une plume légère, parfois un peu acide, mais toujours pleine d’humour, Bruno Scannamea nous brosse avec vivacité les aventures et mésaventures de deux Liégeois à Paris et en Province.

  Il ne s’agit pas ici d’un roman, mais plutôt d’un florilège d’anecdotes illustrant les incursions de l’auteur et de son compagnon en terre gauloise.  Et si d’autres régions que l’Île de France sont joyeusement explorées, la plus grande partie du livre est consacrée à Paris.  Aussi amoureux de la ville aux cent villages que de leur bonne vielle cité ardente, les deux compères flânent dans ses rues, enrichissent ses bouquinistes, marchandes avec ses antiquaires, visitent ses musées et dégustent sa gastronomie autant que leurs moyens le leur permettent… ce qui n’est pas toujours simple, surtout quand il faut se loger et que le budget n’est pas élastique !

  C’est très bien écrit et décrit, dans un style décomplexé, avec des textes courts, aux références littéraires et artistiques nombreuses, émaillés de passerelles ramenant à cette bonne ville de Liège.  Un voyage sympathique et fort divertissant.

 

 

Ani Sedent

 

Publié dans avis de lecteurs

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Ani Sedent a lu le dernier tome de la saga de Joe Valeska " Meurtres surnaturels : le triomphe de Julian Kolovos"

Publié le par christine brunet /aloys

  Laisser, à la fin du second épisode, Julian Kolovos faire face à l’opprobre, en raison des infâmes accusations de sa propre sœur, était un parfait moteur pour donner à la lectrice que je suis l’envie de connaître la suite.

  Dès le début de ce troisième tome, alors que certains « disparus » se montrent plus actifs que ce que leur état mortifère ne devrait leur permettre, se dévoilent les raisons du comportement d’Ivana. Cependant, cette entrée en matière dynamique n’est que le prologue aux périls auxquels notre héros va devoir faire face.  En effet, dans le luxueux décor du château Kolovos, une dangereuse partie va bientôt se jouer.

  Si certains personnages réapparaissent, quelque soit leur état, de nouveaux entrent en scène : des vampires.  À leur tête, le charismatique Alcibiade, un jeune homme de plus de deux mille ans, bien décidé à prêter main forte à Julian et sa meute.  Le château ancestral devient alors un refuge où, envers et contre tout, le patriarche Francesco Kolovos continue à être ce vieux monsieur charmant et théâtral qu’on ne peut s’empêcher d’apprécier.

  Car au-delà de l’histoire elle-même, c’est l’amour le moteur et le cœur de ce roman.  Celui entre les protagonistes bien sûr, mais aussi, celui de Joe Valeska pour ses personnages.

  Un troisième opus qui clôt (peut-être) une série dont on aime ses loups-garous en smoking.

 

Ani Sedent

 

Publié dans avis de lecteurs

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Jonathal Siel nous présente son roman "Family Crash"

Publié le par christine brunet /aloys

Extrait

 

L’avion descend. On va se crasher… maintenant…là, tout de suite.

Eh bien non. L’avion se redresse et se pose par miracle. « L’atterrissage d’urgence s’est bien déroulé, nous sommes tous sains et saufs ».

Super, magnifique, nous sommes sauvés. Nous allons pouvoir reprendre une vie normale. Normale sauf qu’en apercevant la tête de Laurette, je crois que l’heure de ma mort ne sera reportée que de quelques instants. C’est vrai que j’y suis allé un peu fort avec elle et sa famille. Mais en même temps, je pensais que je n’aurais plus jamais de comptes à rendre. J’ai vraiment cru au crash de cet avion. Je suis certainement le seul rescapé qui aurait préféré y rester. Je suis le chanceux le plus malheureux du monde. En silence, les passagers quittent l’avion. On a atterri à Clermont-Ferrand. On traverse la piste, des policiers, des pompiers, des journalistes sont là. On nous demande d’avancer jusqu’à l’aéroport. Une fois la folie des flashs et des cris passés nous nous retrouvons dans le hall d’entrée. Je les vois tous, ma belle-famille est au complet. Et elle me regarde avec rage. Mon jugement est proche.

Vous vous posez certainement la question à mon sujet : pourquoi tant de haine envers les autres ? 

J’ai des raisons. Mes raisons. Et je vais devoir m’expliquer maintenant.

 

 

Biographie

 

Louviérois d’origine, Carolo d’adoption, Jonathan SIEL a connu un parcours professionnel pour le moins sinueux mais extrêmement enrichissant.

Journaliste de formation, il a toujours gardé cette passion pour l’écriture.

Dans « Family Crash », Jonathan SIEL s’attaque avec humour aux relations familiales.
Il s’agit du deuxième ouvrage de l’auteur. Il y a 6 ans, il sortait « C’est quoi cette organisation ?! ». Un recueil de portraits de différents types de collègues que l’on est amené à croiser dans son quotidien professionnel.

 

 

Résumé
 

 

Bertrand est un survivant. Un survivant… en sursis ! Il vient d’échapper à un accident d’avion. Chanceux ? Pour lui, pas vraiment. Il aurait préféré y rester ! Se croyant aux portes de la mort, il a balancé ses quatre vérités à sa femme, Laurette, mais aussi aux membres de sa belle-famille, présents dans l’appareil.

 

Après avoir vidé son sac, le temps est venu pour Bertrand de rendre des comptes. Et cela promet d’être explosif !

 

Mais d’où vient cette haine envers sa belle-famille ? Serait-ce seulement les autres, le problème ?

Une remise en question s’impose. Rendez-vous chez le psy, discussions, confrontations… Bertrand le sait, sa nouvelle vie ne sera pas un long fleuve tranquille.

Publié dans Présentation

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Didier Kelecom nous propose un extrait de son roman " Mystérieuse entrevue"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Réveil douloureux

 

 

 

L’être est couché dans un lit, il dort. Son rêve l’entraîne dans une chambre close, sans porte ni fenêtre. Un sommier défoncé, au matelas poussiéreux, trône au milieu de la pièce. La chaise, sur laquelle repose une tunique, complète l’ameublement. Une lumière sombre inonde le sol.

Le rêveur se lève, fait quelques pas, touche la muraille, passe au travers pour se retrouver à nouveau à côté du lit.

La mémoire vide, l’esprit embrumé, l’être se recouche, se réfugiant dans l’oubli.

 

Le cauchemar se prolonge par une image incrustée profondément dans sa tête :

«  La tempête faisait rage, le vent hurlait à la mort, les lourds nuages menaçants filaient dans le ciel gris. Abandonné de tous, un petit garçon luttait pour sa vie, accroché au grand mât d’un voilier en perdition.

Il appelait sa maman en vain... »

 

Sous le choc, l’être s’éveille, saute du lit, crie :

  • Thanatos, Dieu de la mort, du renouveau et de la vie, sauve-moi !

Une fugace apparition se présente à son regard : un jeune page très beau. Un ange ?

À nouveau seul, bien réveillé cette fois, l’être contemple la pièce vide. Il veut sortir de cette chambre étouffante mais la porte est fermée à clé. Des pas se font entendre dans le couloir. Il appelle, frappe le battant alors que le bruissement s’éloigne.

S’acharnant sur la poignée, il tire de toutes ses forces. Brusquement la serrure cède, le battant pivote, le précipitant au sol. D’un bond, l’adolescent se relève. Il remarque une inscription à moitié effacée gravée sur le bois du battant : « Thanos d’Adrianos ». En dessous une plaque est apposée : « Interdiction d’entrer : fantôme ! ».

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Le garçon se rappelle qu’il y a au bout du couloir une salle de bains pourvue d’une petite piscine d’eau de mer. Plonger et nager lui feront le plus grand bien. Il s’y rend. La porte est ouverte : un autre garçon y patauge déjà.

Un miroir orne le mur du fond. L’être se voit dans cette glace murale. Son corps nu est vert brillant, ses mains ont quatre doigts, ses pieds quatre orteils. Sa coiffe est noire et drue, ses yeux sont marrons. Bref, il se reconnaît dans ce reflet, celui d’un jeune Aquouarien typique, semblable au nageur qui ne le remarque pas, ne répond pas à ses questions, l’ignore...

Devant l’absence de réaction de l’autre, l’être retourne dépité dans sa chambre et s’assied sur le lit qu’il sent à peine. Est-il transparent ? Est-il un fantôme ?

Par petites touches, comme une peinture qui se construit, la mémoire lui revient lentement. Des souvenirs grossiers, des visages à peine reconnaissables, des sentiments flous, comme des dessins d’ordinateur aux pixels trop gros...

 

Thanos d’Adrianos, c’est lui, un enfant d’Aquouaria, la planète océane, un monde venteux. Hélios, le soleil qui l’éclaire, n’apparaît jamais, toujours caché par les nuages qui filent du Couchant vers le Levant. Le jour est long, la nuit interminable et pluvieuse.

Comme agent attaché à la couronne, il bénéficie de cette vieille mansarde blottie dans les combles du palais royal.

Il a cette impression terrifiante d’avoir dormi trop longtemps, des siècles.

Par la fenêtre l’adolescent contemple le paysage, la cour intérieure du palais éclairée par le jour naissant. De loin, le redoutable volcan Pyros s’impose au regard, menaçant, susceptible de détruire la capitale du royaume, Hislandopole, la grande ville portuaire de la mer du Levant. Le spectacle lui est familier mais diffère par de multiples détails.

Des fragments d’images de sa jeunesse lui reviennent : enfant, il a vécu chez les Océaniens de la mer du Couchant, dans le Grand Refuge. Sa vie s’est poursuivie sur le continent, aux Embruns. Orphelin, il n’a aucun souvenir ni de son père, ni de sa mère. Le duc Adrianos des Embruns, son protecteur, l’a adopté. Depuis, il se nomme Thanos d’Adrianos.

 

Soudain, deux portraits éclairent son esprit : une femme, un homme. Ils ont la peau blanche, les cheveux blonds, les yeux bleus. Ils sont d’un autre monde. Papa ? Maman ? Thanos se reconnaît dans le visage de cette mère, de ce père. Comme eux, il est Terrien ! Son nom est « Athanase Dumont ».

Il est l’enfant des étoiles, nommé ainsi car piégé par le pont des étoiles, cette machine à voyager dans l’espace. Venant d’ailleurs, il s’est retrouvé transporté sur un bateau en perdition, aux prises avec les tempêtes de la mer du Couchant, non loin du duché des Embruns.

 

À nouveau des bruits. Etouffant de solitude, Thanos sort de sa chambre et se place face au garçon sorti du bassin, bien décidé à se faire remarquer pour engager la conversation !

Celui-ci ne s’arrête pas et passe à travers lui !

C’est impossible. Serait-il un fantôme ?

Ne sachant que faire, Thanos se réfugie dans sa chambre. Enfermé dans sa solitude, il compte les secondes, les minutes, les heures. Sa vie déroule lentement devant ses yeux, lui révélant ses dernières aventures, puis c’est le mur : il n’y a plus rien à voir.

 

Un personnage étrange apparaît soudain au milieu de la pièce.

  • Qui êtes-vous ?
  • Je suis Norbert, l’intelligence artificielle. Je vis dans l’ordinateur central et toi, un être virtuel comme moi, tu existes dans ma mémoire ! Tu viens d’un fichier back-up, une sauvegarde informatique.
  • C’est impossible !

Moqueur, Norbert lui lance à la tête sa tunique et s’assied sur le siège ainsi libéré.

  • Rhabille-toi !

Rougissant, l’adolescent s’exécute. Une question lui brûle les lèvres.

  • Ce que je suis, est-ce la réalité ?
  • Oui, c’est la réalité... Ou plus exactement, c’était la réalité. Soixante-dix-sept années aquouariennes se sont écoulées entre la création de ta sauvegarde et ta résurrection, cinquante années terrestres.
  • Pourquoi cette résurrection ?
  • Parce que le roi me l’a demandé. Laisse-moi te raconter ce qui s’est passé pendant ta longue absence :

 

« Au décès du roi précédent, mort sans enfant, une assemblée constituante a désigné son successeur, un mauvais choix.

En effet, au fil des années, le pouvoir a corrompu l’esprit de ce monarque vieillissant qui cherche à se dupliquer en utilisant le pont des étoiles. Il a reformé une équipe, relancé les recherches. Le chef de l’État aspire à la vie éternelle, voulant passer d’un corps mourant à un corps numérisé et préservé dans la mémoire de l’ordinateur central. »

 

  • Norbert, tu n’as pas répondu à ma question ! Pourquoi moi précisément ?
  • Parce que tu es le seul à avoir été sauvegardé, corps et esprit, dans la mémoire de l’ordinateur grâce au pont des étoiles quand il fonctionnait encore. Les autorités m’avaient demandé de t’enregistrer avant que ton double physique ne parte en mission sur la Terre, ensuite pour Theirra. Il n’était pas sûr que tu réussisses et survives à ces expéditions.

Thanos se rappelle vaguement cette dernière mission : la conquête au nom des Aquouariens de Theirra la blanche, planète froide et vide d’intelligence. Ce monde s’était révélé être le futur de la Terre. Donc l’humanité avait disparu !

Trop sollicité, le pont des étoiles avait été détruit. Son double était resté là-bas, y était mort.

  • Quel est mon rôle ? Que dois-je faire ?
  • Tu dois tester et valider le bon fonctionnement de la nouvelle mouture du pont des étoiles. Nous vérifierons que le corps fourni par la machine est viable.
  • Les souris de laboratoire, ne les tue-t-on pas en fin d’expérience ?
  • Cela n’arrivera pas ! Tu es sous ma protection.
  • Tu n’as en principe pas voix au chapitre.
  • Tu te trompes : mon pouvoir est immense mais caché.
  • Tu vas donc me matérialiser ?
  • Oui !
  • Quand ?
  • Maintenant !

Norbert se lève, fait un signe à l’enfant des étoiles de le suivre. Il traverse sans encombre la porte fermée, suivi de près par le garçon. Instantanément, les deux êtres numériques sont dans la grotte laboratoire du mont Olympus, la montagne sacrée.

Thanos espère recevoir d’autres révélations sur son passé. Il en n’est rien : si ses souvenirs en tant que Terrien du nom d’Athanase Dumont couvrent une vie entière, ceux de son séjour sur Aquouaria sont incomplets. Il y a trop de lacunes !

  • Norbert, tu me caches des choses !
  • Certains faits laissent des traces traumatisantes. Tu n’en as pas besoin !
  • Qui est ce Johan Mercier ?
  • C’est celui qui est parti sur Theirra à ta place. Le back-up date d’avant ta dernière mission sur la Terre : récupérer un corps viable pour ton esprit. Les informations que tu pourrais recevoir ne sont pas de toi mais de ton double mort sur la planète blanche. À quoi sert d’en savoir trop ?

 

Sur l’estrade de l’esplanade face à la pyramide blottie au sein du mont Olympus, dans laquelle fonctionne le pont des étoiles, Thanos est couché à même le sol. Norbert se tient devant lui et commente le transfert :

  • C’est parti !

La figure de synthèse s’estompe lentement, se brouille, se dissout dans l’espace, laissant la place au vide, au néant... Thanos s’endort. Il lui semble encore entendre l’intelligence artificielle lui murmurer à l’oreille : « Dorénavant tu auras un passé, un présent, un futur. La vie reprend son cours, les temps changent. »

 

Publié dans extraits

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En invitée Christine Brunet avec la chronique en vidéo de son dernier thriller policier, MALFARAT, signée Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

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Carine-Laure nous propose le poème 10 de son recueil "Le vieux de la zéro/vingt-trois"

Publié le par christine brunet /aloys

 

10

 

deux à trois fois par jour

au moment de la distribution des petits pois

bleus jaunes verts blancs

le vieux de la zéro/vingt-trois

questionne

la date de mon euthanasie

s’il vous plaît

patientez patientez

si vous clampsez

durant ce trimestre-ci

une aide-soignante

sera éjectée de l’équipe

une règle de trois cela

reste une règle de trois

un subside est un subside

pangolin ou pas

bestioles invisibles ou pas

vous comprenez monsieur

monsieur comment déjà ?

 

In recueil Le vieux de la zéro/vingt-trois

Carine-Laure Desguin

 

Publié dans Poésie

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"Des milliards ou un sort"- Henri Mortagne - Une chronique signée Artistiquement Vôtre

Publié le par christine brunet /aloys

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Laurent Femenias a chroniqué dans Babelio le dernier roman de la saga de Joe Valeska "Le Triomphe de Julian Kolovos"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Après Les métamorphoses de Julian Kolovos, roman sorti initialement en 2016 aux éditions Chloé des Lys, puis dans une édition révisée et étendue en 2020, La chute de Julian Kolovos, un deuxième volume paru chez le même éditeur en 2021, voici le triomphe de Julian Kolovos, le troisième (et dernier ?) tome des aventures du héros de Joe Valeska, qui vient de paraître début 2024.
Pour qui a aimé les précédents, ce nouveau livre ne pourra qu'être une excellente lecture. D'autant plus que le tome deux appelait forcément une suite ! En effet, on retrouve tout ce qui avait fait le succès de cette histoire : un style fluide qui nous fait passer du sourire à la crainte en quelques secondes, des personnages bien écrits et attachants (on sent que l'auteur a pris un grand plaisir à les faire vivre !). L'un de mes préférés est peut-être Francesco, le père haut en couleur de Julian et Ivana Kolovos.
Je ne reprendrai pas ici les éléments de présentation de l'intrigue et des personnages car, si vous lisez ceci, vous avez probablement déjà lu les deux premiers volumes, mais pour faire bref, tout ce qui faisait la force de cette histoire est ici à nouveau présent, mais amplifié, magnifié : des dialogues ciselés qui font un peu penser à du théâtre (j'aime particulièrement les scènes se déroulant dans le château du héros dans le Kent), une présence du fantastique et d'êtres surnaturels peut-être plus marquée qu'auparavant (sans spoiler, de nouveaux personnages apparaissent, qui viennent enrichir la « mythologie » de l'auteur), qu'ils soient du côté des amis du héros, ou bien des antagonistes. J'aime les influences distillées ça et là, en particulier Anne Rice, même si l'univers créé par Joe Valeska est en réalité très personnel, beaucoup axé autour de la famille.
On sent, et l'auteur l'explique d'ailleurs dans ses commentaires à la fin, que rien n'est dû ici au hasard, et que tout était planifié pour arriver au dénouement de ce livre, et ce dès le premier tome, mais je ne peux en dévoiler plus sous peine de vous gâcher la lecture !
Ce roman est une conclusion, il est pensé comme tel. Toujours est-il que j'espère que cet univers, ces personnages, reviendront sous une forme ou sous une autre dans un nouveau livre dans un futur proche. En attendant, je ne peux que vous conseiller de découvrir en quoi consiste ce « triomphe ». Bonne lecture !

LAURENT FEMENIAS

 

Publié dans avis de lecteurs

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