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Pascale Gillet B. nous présente son nouvel ouvrage "Salon de coiffure"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Extraits  (pg 32-33 et pg 139)  « Le salon de coiffure »

 

« Charles interrompt sa rêverie et retourne vers les précieux cartons.

Outre cette facture de « Marie-Claire » de 1937, il retrouve une farde en contenant d’autres, toutes annotées et concernant exclusivement le salon de coiffure.

 

Les premiers feuillets qui racontent sa mère datent bien de cette époque. Il s’agit d’une série de feuilles lignées proprement découpées d’un cahier d’écolier. L’écriture y est concentrée et dense. Il se demande pourquoi sa mère n’a pas laissé ces notes en un carnet relié, le nombre impressionnant de pages noircies correspondant à quelques livrets complets. Ces mots constituent ainsi le début de ses confidences manuscrites.

Il avait fallu qu’il aille à l’école et soit moins présent à ses côtés pour qu’elle découvre le délassement de rédiger pour elle-même. Son écriture est élégante, elle a utilisé de l’encre bleue ou noire et une plume très fine de sorte qu’elle a pu couvrir les feuillets détachés de façon très serrée sans gaspiller d’espace ni nuire à la lisibilité de son texte. On sent dans la calligraphie, outre le plaisir de raconter, un réel bonheur pour l’acte en lui-même, la satisfaction de suivre les lignes fidèlement, de transcrire chaque lettre dans un soin réussi.

Le contenu de ces pages a ravi Charles. Sa mère y livre une série d’anecdotes cocasses, croustillantes, parfois déchirantes qu’elle avait vécues avec ses clientes. Il était satisfait de s’y retrouver en filigrane.

La plupart des dames qui fréquentaient le salon étaient attentives à ses désirs d’enfant, elles étaient pleinement comblées de son existence silencieuse et de sa réserve qui leur donnaient l’occasion de s’étendre sur leur progéniture à elles. »

 

 

« Cette fois, Richard avait invité sa mère chez lui. Il pressentait qu’ils arrivaient au dénouement de son récit et quoiqu’il puisse apprendre, il préférait son décor rassurant qui lui donnait l’illusion d’être davantage maître de la situation. Il avait préparé un navarin d’agneau comme lui seul savait l’accommoder.

Il excellait dans l’élaboration de plats mijotés qui ne lui réclamaient aucun affairement dans la cuisine au moment du repas et le laissaient libre de participer à l’ambiance générale avec ses invités.

Il avait recouvré son calme et vivait une manière de paix décomplexée bien qu’inachevée. Par-delà la terrible révélation à propos de son père, les mots de sa mère avaient exorcisé la honte coupable qu’il traînait en secret dans son sillage depuis la guerre.

Il avait résolu de la laisser reprendre son discours sans agacement impatient. »

 

 

Biographie : Pascale Gillet-B

Pascale Gillet-B est née à Liège en 1959.

Retraitée de l’enseignement, elle passe son temps à écrire, à s’occuper de ses enfants et petits-enfants et à faire des promenades avec son mari ; Elle aime les chiens, la mer et les fleurs.

 

 

Résumé  « Le salon de coiffure »

Dans ce roman, deux amis, Charles et Richard, vont remonter le fil du temps et ainsi retrouver leur adolescence bouleversée  à la fin du conflit meurtrier de 1940-45,  puis traverser les années de cette guerre désastreuse jusqu’à leur petite enfance et leur première rencontre.

Leur mère respective les guide l’un et l’autre sur le chemin de ces souvenirs, parfois compliqués, souvent douloureux.

Blessé par le décès récent de sa mère, Charles fera ce retour en arrière, à son rythme, à travers les mille et mille papiers entassés dans des cartons et noircis de la belle écriture maternelle qu’il lira avec émotion et passion.

Richard affrontera sa mère au cours de rencontres de plus en plus ardues mais également de plus en plus intimes  où elle se livrera sans pudeur et avec beaucoup d’amour.

Les deux amis arriveront transformés au plus profond d’eux-mêmes au terme de ce cheminement très particulier.

Publié dans Présentations

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"Le petit recueil de nouvelles grises" de Noémie Lariven Franceschi : présentation

Publié le par christine brunet /aloys

 

Extrait : Cette pièce me paraît chaque jour un peu plus petite, c'est parce que je sais qu'elle est fermée à clef. Je guette le moindre mouvement, le moindre bruit. Je l'entends, il vient de rentrer mais il va d'abord se servir un verre, je sais qu'il en a pour une minute et vingt-cinq secondes. Il monte l'escalier, il y a treize marches. Il déverrouille ma porte, j'aurai, a priori, le droit de manger ce soir. Mon repas se limitera à une ratatouille en conserve et un fruit trop mûr, mais je suis reconnaissante.

 

Présentation de l’auteur : Je m’appelle Noémie, je suis née en 1988 et je vis sur l’île de beauté en Corse. Anciennement vendeuse de livres, je suis une serial lectrice,  passionnée de thrillers et de livres d’épouvante. Mes références sont Karine Giebel, Jacques Expert, Cédric Sire et Stephen King. En février 2018 a germé dans mon esprit une mini nouvelle et les 44 autres ont suivi très naturellement. C’est lorsque ma boutique a fermé que l’idée de publier ce petit recueil m’est venue. Ce sont mes premiers écrits mais ce ne seront pas les derniers.

 

Résumé du livre: A tous ceux qui n'ont pas le temps de lire, à ceux qui s'endorment dès le deuxième chapitre, à ceux qui ont la flemme de commencer un pavé de sept cents pages, mais qui ont envie d'une dose de frisson, je vous présente ce petit recueil de nouvelles grises mais désaltérantes.

Vous y trouverez des personnages très différents à chaque page, des situations du quotidien qui basculent dans l'horreur en un clin d'oeil, des histoires courtes et sombres qui vous feront relativiser quant à vos petits soucis. Je vous souhaite une bonne lecture et de jolis rêves.

Publié dans Présentations

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Philippe de Riemaecker interviewe Madeleine de Boysson à Mon's Livre

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans Présentations, vidéo

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Gaëtan Debiève "Souvenirs d'un Soldat de la grande Guerre"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

 

Je me prénomme Gaëtan, je suis né le 4 juillet 1970, je suis titulaire d’un graduat en droit et je suis fonctionnaire depuis 1994.

 

Passionné de bandes dessinées, j’adore lire et parmi mes lectures préférées on trouve quelques poètes, mon préféré étant François Villon. Je m’intéresse aussi beaucoup à l’histoire et je passe de nombreuses heures à utiliser cet outil merveilleux lorsque l’on sait s’en servir qu’est internet pour rechercher et lire des articles sur l’histoire, sur le mode de vie dans nos régions à l’antiquité ou au moyen-âge, sur l’évolution du droit, sur l’évolution des mœurs. J’aime aussi beaucoup l’histoire militaire mais même après avoir lu des milliers et des milliers de lignes sur le sujet je continue sans cesse mes recherches afin d’approfondir mes connaissances.

La lecture conduisant parfois à l’écriture, c’est tout naturellement que depuis de nombreuses années je compose des poèmes sur nombre de sujets allant de mes impressions quotidiennes au temps qui passe, aux saisons qui s’écoulent ou encore sur la nature. En 2015, j’ai eu la chance de voir un recueil de poèmes intitulé « Cette Poésie-là » publié aux éditions Chloé des Lys.

Je possédais à la maison une collection de médailles militaires toutes reçues par mon arrière-grand-père qui avait été jeune combattant sur le front de l’Yser durant la première guerre et, enfant, j’entendais parler de cet aïeul que je n’ai pas connu directement. Ma grand-mère, sa fille, m’en parlait et racontait les souvenirs qu’il avait partagés avec sa famille après son retour de la guerre.

C’est donc tout naturellement, en ces temps de commémoration du premier centenaire de cette terrible guerre que je me suis mis à l’écriture de ce roman en ma basant sur les récits qui, de manière indirecte, étaient arrivés jusqu’à moi et j’ai couché sur le papier l’histoire de cet arrière-grand-père.

Le roman ainsi écrit qui s’intitule Souvenirs d’un Soldat de la grande Guerre vient maintenant d’être publié chez Chloé des Lys.

D’autres projets d’écriture me trottent dans la tête mais je manque parfois de temps pour faire tout ce qui me tient à cœur. Qui sait ? Un jour peut-être … 

Résumé : 

 

René a été mobilisé à vingt-deux ans alors qu’il venait de terminer son service militaire et il a été envoyé sur le front de l’Yser dans une unité de ligne. Là, dans cet enfer de froid, de faim, de métal hurlant, de feu et de mort il survit et combat auprès de ses pairs, soldats issus de toutes les classes sociales et de toutes les régions de Belgique.

On attend de lui qu’il tue et qu’il le fasse du mieux qu’il peut sans se faire tuer en retour.

Il combat, survit, obéit et tue, s’appliquant à réaliser cette tâche qui constitue maintenant son lot quotidien.

 

Extrait : 

 

« Dans les tranchées, les odeurs des soldats ne sont pas les plus incommodantes car elles se mêlent à l’odeur pestilentielle qui se dégage des nombreux cadavres en décomposition qui jonchent le no man’s land, mélange de corps et de parties de corps d’hommes parsemés de débris animaux, jambes de cheval, pattes de vaches, chiens éventrés, tous réunis dans la mort, pourrissant à même le sol sans que personne ne puisse intervenir pour les enterrer et donner à ces malheureux êtres qui ont tout perdu même la vie une sépulture digne de ce nom. »

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Courte présentation de "La chaise vide" par son auteur Jean-Michel Ruisseau

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Extrait: Mon costume était toujours fringant, mais le soleil en avait pali le bleu foncé, me faisant ressembler à un prince déchu, un poète du temps d'avant. Je me baladai toute la matinée, arpentant chaque rue. Mille ans n'en avaient pas altéré l'âme. Même les gens d'ici semblaient accrochés au temps. J'étais assis à l'ombre d'un tilleul parfumé, goûtant chaque seconde que ce temps m'offrait. Aujourd'hui, je ne marcherai pas, ni demain. Je m'arrête ici.

 
 
Accroche : Un long voyage hors des sentiers battus,poursuivant une étoile fabuleuse. 
 
Résumé. Un voyage initiatique d'un homme qui suit son destin pas ordinaire.  Il cherche quelqu'un, inlassablement. Un vieil homme bienveillant lui apparaît quelquefois de manière soudaine et non expliquable.  Ce vieil homme venu de nulle part traîne avec lui une chaise.
 
 

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Gérard Le Goff présente son roman "Argam"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Point 1. Extrait

 

« Parvenus au terme de la route praticable qui menait au rivage, nous abandonnâmes le véhicule en lisière d'un champ. Le ciel se teintait de plus en plus d'un indigo profond. La lune, qui avait été si blanche au mitan du mois, se levait maintenant, paresseuse, sous la forme d'un croissant d'or pâle tavelé de gris. Sa clarté suffisait cependant à éclairer notre marche. De plus, aucun voile de nuage n’était susceptible de masquer les étoiles qui s’allumeraient les unes après les autres. Nous progressions avec lenteur sur une sente au sol irrégulier, où affleurait la roche. L'érudit dirigeait notre groupe avec toute la sûreté que lui conférait la connaissance du terrain.

Lorsque je me remémore, aujourd'hui, les détails de cette étonnante soirée, afin d'en tenter une relation exhaustive, j'en suis encore à me demander si nombre de ces scènes ne furent pas déformées a posteriori par mon esprit trop sensible. Je nous revois, comme dans un rêve, cheminer à travers une lande déserte, sous un ciel d'été luminescent, à la recherche d'un fou ou de chimères. D'ailleurs, le savions-nous vraiment nous-mêmes ? » (pages 131-132)

 

Point 2. Note bio-bibliographique

 

Né en 1953, Gérard Le Goff, après l’obtention d’une maîtrise-ès-lettres à l’Université de Haute-Bretagne, a effectué toute sa carrière professionnelle au sein de l’Education nationale ; il a été successivement enseignant, cadre administratif de et conseiller en formation continue.

Depuis son départ en retraite, il a entrepris de se plonger dans ses archives, encombrées de manuscrits (sédiments d’avant la révolution informatique), de tapuscrits, de synopsis et de diverses autres élucubrations. Un salutaire et patient travail d’élagage et de correction lui a permis de finaliser un bon nombre de textes.

S’en est également suivie une reprise salutaire de l’activité d’écriture : de nouveaux romans, de nouvelles nouvelles, et toujours de la poésie.

Travaille en parallèle la peinture et le dessin.

Les éditions Encres Vives ont publié six plaquettes de ses textes poétiques en 2018 et 2019. Par ailleurs, les éditions Traversées ont retenu pour publication, en 2019, son premier recueil : L’orée du monde. Les éditions Stellamaris ont, quant à elles, prévu d’éditer une collection de nouvelles en 2020 : Trajectoires tronquées.

A également fait paraître quelques poèmes et textes courts en prose dans les revues : Le Capital des Mots, Festival Permanent des Mots, Haies Vives et Traversées.

Son premier roman Argam va être publié prochainement par les éditions Chloé des Lys.

 

Point 3. Résumé du livre (quatrième de couverture)

 

Argam. Curieux nom pour désigner un domaine plus étrange encore. La propriété d’une diva adulée : Martha de Hauteville. Elle brilla sur la scène des plus grands théâtres du monde, vécut un amour passionné et irréprochable, fut cruellement blessée dans sa chair comme dans son âme. Elle s’exila dans son manoir d’Argam, bâti sur un caillou perdu que ronge la mer. Elle mourut là, oubliée de tous ou presque. Son tombeau occupe un emplacement si discret dans le parc délaissé qu’on peine à le découvrir.

De toute façon, nul visiteur n’est admis en ce lieu. On se rend donc là dans la clandestinité. Comme ce dément évadé qui abandonna son manuscrit dans un carton d’emballage. Comme ces gens, si savants, si respectables, qui prennent des risques pour élucider l’énigme contenue dans le récit de cet aliéné.

Alors ? Une histoire de fou ? Une enquête ? Une légende avec apparitions garanties de spectres ? Un jeu ? Un peu de tout cela ?

A propos de jeu, on notera que les lettres de ce nom se retrouvent dans la célèbre comptine enfantine : 

« Am, stram, gram,

« Pic et pic et colégram… »

Un peu facile, me direz-vous. Mais les mêmes lettres sont aussi insérées dans le mot : anagramme. Le courageux ou inconscient lecteur qui parviendra à la fin de ce récit le découvrira alors : Argam en est bien un. Mais trouvera-t-il, comme il se doit, toutes les réponses aux questions posées ?

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Michaël Zoïna nous présente son nouvel ouvrage "Gaspard et Léa"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Notes biographiques

Michaël Zoïna est né en 1972 d'une mère flamande et d'un père italien. Enfant, ses deux grandes passions sont le football et la lecture. A l'adolescence, son goût pour la musique remplace celui pour le ballon rond. A la même époque, il devient animateur de groupes de jeunes.

Actuellement il vit à Tournai et enseigne les mathématiques.
Ses ouvrages (« A la lisière des nébuleuses », « Derrière le silence », « Sans détour », « Du feu et de la nuit », « Plus que des mots » et « Gaspard et Léa ») sont publiés par Chloé des Lys.

 

Résumé

 

Paris, 1955. Léa tient par-dessus tout à son indépendance. Gaspard, lui, est marié. Pourtant ils s’aiment. De manière viscérale. Jusqu’où cette passion les mènera-t-elle ?

 

 

Extrait

 

Le soleil dépose sa chaleur sur la ville. Pas une chaleur éprouvante qui pousse à rechercher l’ombre, non. Plutôt une chaleur qu’on savoure comme une caresse. Ou une étoffe douce au toucher.

Chaque jeudi, la pelouse de la place des Vosges se transforme en terrain de jeu pour les plus petits. Les enfants jouent à la corde à sauter, au ballon, à chat perché. Ils ont l’âge où le jeu est le plus sûr moyen de se rapprocher de l’autre. L’âge aussi où les filles et les garçons s’amusent rarement ensemble. Plus tard, l’attrait pour le sexe opposé et la séduction remplaceront le jeu. Ce sera le début des difficultés pour les plus timides et les moins beaux. Pour ceux-là, souvent, la solitude commence là où finit l’enfance.

Assise sur un banc, un livre à la main, Léa n’entend pas vraiment les cris des bambins autour d’elle. Son environnement sonore se résume à un vague murmure. Car ce qu’elle entend avant tout, c’est la voix de l’auteur. Pas sa véritable voix bien sûr, puisqu’elle ne l’a jamais entendue, mais celle qui provient directement du livre. La lecture d’un roman lui procure parfois cette sensation étrange : quelqu’un caché dans sa tête lui murmure ce qui est écrit. Elle a vécu ça avec Bel-Ami, par exemple. Aujourd’hui, c’est Aragon qui lui souffle les mots d’Aurélien. A quoi cela tient-il ? Comment des phrases imprimées les unes à la suite des autres peuvent-elles provoquer cette hallucination auditive ? Et pourquoi n’est-ce pas toujours le cas ?

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Carine-Laure Desguin nous présente sa pièce de théâtre "Le Transfert"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

C.-L. Desguin est née le 07 février 1963 à Binche. Elle aime sourire aux étoiles et dire bonjour aux gens qu'elle croise. Elle a commis pas mal de choses en littérature et dans d’autres espaces aussi. Aux Éditions Chloé des Lys, plusieurs publications, un roman, des recueils de poésies, un conte surréaliste. Aux Éditions Le Coudrier, un recueil de poésies, Des lames et des lumières. C.-L. Desguin a publié pas mal de textes dans des collectifs, entre autres elle a frappé très fort aux Éditions Jacques Flament. Cette intrépide a aussi enregistré un slam et Ernest Hembersin a mis en musique plusieurs de ses textes. Le Box Théâtre de Mons a lu sur scène deux de ses pièces, Rue Baraka et Le Transfert. Dans son palmarès, notons quelques Prix et entre autres le Prix Pierre Nothomb 2014 pour le texte Hélène, Hélène, Hélène. 

C.-L. Desguin est collaboratrice pour le Salon du Livre de Charleroi (Alchimie du Livre) depuis 2011 et réalisa pour www.actu-tv.net de nombreuses interviews. Ses textes poétiques (ou pas) se lisent dans des revues littéraires comme Lichen, Le Capital des Mots, Le Spantole, Aura, Le tréponème Bleu Pâle, Infusion, Les Petits Papiers de Chloé, etc. 

C.-L. Desguin est membre de l'Association des Écrivains Belges, de l’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie, des Artistes de Thudinie, de l’Association des auteurs des Hauts-de-France et du Cercle Littéraire Hainuyer Clair de Luth.   

Ses dernières publications sont :

— À chaos, chaos et demi, poésies, Éditions La p’tite Hélène, 2018

— Le Transfert, théâtre, Éditions Chloé des Lys, 2019

— Putain de Pays Noir, Éditions Lamiroy, collection opuscules, 2019

 

 

Résumé :

 

 

Dans une chambre d’hôpital, un dialogue absurde entre un clown et un patient. Celui-ci se demande pourquoi il est encore hospitalisé puisqu’en apparence, il ne souffre de rien.

Interviennent ensuite une infirmière et un médecin qui annoncent au patient, sous l’écoute attentive d’un Comité Central, qu’étant donné que son dossier s’est égaré dans la poubelle virtuelle du système informatique, il n’est plus un patient mais bien un non-patient, qu’il n’existe plus, et que dès lors, il doit disparaître.

Dans des séquences kafkaïennes, C.-L. Desguin nous plonge dans les affres pleines de perversité du quotidien de l’univers hospitalier et de l’absurdité d’une administration informatisée et ici caricaturée jusqu’à l’extrême, au détriment de l’Humain.  

 

Extrait :

 

L’infirmière  Les couloirs deviennent trop étroits. Ce procédé est la seule solution. Et puis, nous devons vivre avec notre temps et un hôpital se doit d’être à la mode ! On suit le mouvement ou pas ! Soyons progressistes !

 

Le docteur  Un de plus !

 

L’infirmière (toujours sur un ton froid et d’une voix blanche) Un de plus, oui, docteur. 

 

Le docteur  Incroyable !

 

L’infirmière  C’est la réalité, docteur. 

 

Le docteur (réfléchissant et articulant le mot)   La REALITE ! Et dans cette réalité, un patient n’existe pas ! Est-ce donc possible de ne pas exister dans une réalité ? Eh bien oui, ici, c’est possible !

 

L’infirmière (d’une voix appuyée, sûre d’elle) Oui, c’est la réalité, docteur, ce patient n’existe pas, il ne rit pas lorsqu’il voit un clown et il veut jouer à un jeu qu’il considère comme une punition. Tout ceci nous fut encore confirmé voici quelques minutes à peine. Je vous le répète, ce patient n’existe pas. C’est la réalité, docteur.

 

Le docteur  Et dans cette réalité, il y aura bientôt plus de patients qui n’existent pas que de patients qui existent. Un comble ! Quelle réalité ! Quel échec pour la médecine ! Quel échec pour le monde politique ! Quel échec pour la nation ! Des patients qui n’existent pas !

 

 

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"La Madone de Lamerey" présenté par son auteur Marcel DesHauts

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Né il y a à peine plus de soixante, j’enseignais le droit et la gestion à des sections de techniciens supérieurs depuis quelques décennies à Epinal, dans les Vosges, montagne dont j’ai tiré mon nom d’auteur (DesHauts). J’ai mis toute la fantaisie de mon enseignement, notamment de droit fiscal, dans mon premier roman🙃 – Une Poule sur un Mur, Chloé des Lys Editions -, qui se déroule principalement dans le département, par pur chauvinisme. J’ai mis mon amour du cinéma dans le second – La Madone de Lamerey, Chloé des Lys Editions, qui tire son titre d’un petit village vosgien et j’écris actuellement le troisième 

Le reste à savoir est ici : http://www.bandbsa.be/contes/interview/deshauts-interview.htm (une petite interview), là : deshauts.simplesite.com   (mon blog) et là : facebook.com/DesHauts

 

Résumé

 

Quand la famille Mougel se rendit au chevet d’Edwina, la grand-mère paternelle du clan des propriétaires des glaces Mougelatti, elle était loin d’imaginer que tout ceci la mènerait à inspirer la première telenovela vosgienne, ou plutôt, comme l’a si bien dit JL Gaudard, la première televosgela !

Hommage au cinéma sous toutes ses formes, du soap au film d’auteur, La Madone de Lamerey, entre Italie, Suisse et Vosges, permet au lecteur de comprendre enfin la genèse du succès international du premier film de Laura Mougel : La Tour de Pise Droite !

 

Extrait

 

Avec ses cheveux tirés en chignon, son tailleur de marque et sa démarche, certes chaloupée, mais un rien militaire, il était difficile d’imaginer que Christelle avait été, dans sa jeunesse, une authentique rebelle. Du haut de son mètre cinquante-cinq, elle avait été la groupie d’une bande de motards alors qu’elle finissait sa puberté qu’elle avait commencée en tirant sur des joints dans les toilettes du collège. Elle en avait conservé un aigle tatoué le long de la colonne vertébrale ; c’est à cause de lui qu’elle ne s’aventurait jamais dos nu dans les soirées où le gratin spinalien cultivait l’entre-soi. Sa rencontre avec Robert avait tout changé ; il l’avait séduite avec sa timidité, ses deux mains gauches, ses fleurs à répétition, mais aussi sa Maserati Ghibli et son compte en banque. Ils y seraient encore si elle avait attendu qu’il se déclare. Aussi ce fut elle qui fit le premier pas :

  • Tu ne me laisses pas de glace, lui dit-elle dans une délicieuse confusion entre « rester de glace » et « laisser de marbre ».

Il fondit en entendant sa confession et s’aventura dans un premier baiser. Elle lui goba la langue : elle n’avait pas été la groupie d’une bande de motards pour rien. 

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Véronique Missiaen nous présente "Land's End"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Véronique Missiaen, Land’s End



 

Bio : Professeur d’anglais, puis professeur documentaliste en collège, Véronique Missiaen a beaucoup de passions qui l’animent depuis longtemps : théâtre, spiritualité, développement personnel, etc.  Depuis toujours en quête de sens, l’écriture a été une passion dès l’adolescence. Ce livre est son premier roman. 


 

Synopsis : Photographe professionnelle reconnue, Julie tente depuis des années de se réaliser dans tous les domaines de sa vie, malgré un traumatisme d’enfance qui la hante. Elle décide de tout quitter du jour au lendemain pour partir s’installer dans un endroit des plus reculés d’Angleterre : Land’s End. Cette aventure lui réservera bien des surprises...

 Une histoire de “burn-out”, de changement de vie radical, sur fond de spiritualité, de questionnement personnel, de voyage, de nature.


 

Extrait :

 

Je n’ai rien à donner aux gens, pas de connaissances ou de dons particuliers qu’ils n’ont déjà en eux. Et j’espère qu’à leur tour ils donneront à d’autres. C’est un peu comme une chaîne. On reçoit de l’énergie d’un canal et on la transmet ailleurs. Rien ne nous appartient : les dons, les connaissances, la beauté, la jeunesse, l’argent, la sagesse. Tout nous est prêté pour être partagé. C’est comme l’énergie. La vie doit circuler pour être vivante.

Publié dans Présentations

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